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mardi, 11 mai 2021

Gisèle Halimi s’il vous plaît, libérez les garçons aussi !

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À lire les commentaires que vous avez bien voulu écrire chez moi, je m’aperçois que ce que je subodorais est aujourd’hui avéré.
Aidé en cela par des sœurs, des belles-sœurs, une épouse et quelques camarades de jeunesse, j’en suis aujourd’hui convaincu.
Ce dont se plaint amèrement la gent féminine depuis toujours est, croyez-moi,  une « légende urbaine ».
Oui ! Je l’affirme haut et fort !
Le patriarcat c’est très surfait !
Que ce soit Alainx, qui s’est fait rouler dans la farine par la « la fille de l’épicier » pour jouer au docteur alors qu’il voulait jouer à autre chose.
Bon, je le soupçonne d’avoir voulu jouer aussi mais être le docteur plutôt que le patient, examiné comme une bête curieuse par une doctoresse qui devait le palper comme un avocat trop mûr.
Que ce soit lui, Marcel Pagnol, Romain Gary ou votre serviteur, eux aussi, roulés dans la farine par des filles curieuses, prêtes à leur faire bouffer des araignées vivantes, histoire de voir si...
Même nombre d’entre vous, lectrices chéries, que ce soit Célestine ou Emilia-Celina, ont remarqué que les petites filles, qu’elles ont été elles aussi, ont toujours su faire « tourner en bourrique » les petits garçons.
Elles ont même réussi à leur faire croire que c’était eux les tortionnaires !
Franchement, les filles, vous êtes très fortes !
Bien sûr vous nous supportez, ce qui est parfois un sacerdoce, mais en plus vous parvenez à nous faire croire que nous sommes les patrons !
Vous devriez d’ailleurs prendre garde, je vois depuis quelques années se lever un mouvement qui prétend faire de vous nos égales.
Destin funeste pour vous qui dénote un manque d’ambition et une étroitesse de vue flagrantes !
Imaginez vous un instant rabaissées à la triste condition de l’homme, condamné depuis le plus jeune âge à essayer de vous approcher, à être examiné au prétexte de « jouer au docteur » alors que le docteur est toujours « la doctoresse ».
Ah merci Alainx !
Merci d’avoir souligné avec l’aide de quelques auteurs célèbres la triste condition du garçon soumis aux volontés d’une fille curieuse qui se sent une veine entomologiste !
Et vous, les filles ! Bravo d’avoir su nous donner l’impression d’être le chevalier blanc qui vous protègera de tout alors qu’en réalité c’est ce pauvre chevalier qui va prendre les coups et sera obligé de bouffer des sauterelles ou d’attraper le pot de confiture de fraises.
Confiture dont vous vous lècherez les doigts tandis que nous, garçons, gentils mais idiots, nous frotterons les fesses réchauffées par la main maternelle pour cause de bravade d’interdit.
Bref, comme dit la chanson, « la victime est si belle et le crime est si gai » qu’à part continuer dans cette voie, je ne vois rien d’intéressant...

Commentaires

Hé! ne nous fait pas le coup du pauvre Adam victime de la fourbe Eve :)) Les filles d' Eve ont été bien ficelées dans un réseau de lois pour laisser la voie libre aux fils d'Adam :))

Écrit par : Nina | mardi, 11 mai 2021

Y'a du vrai...y'a du vrai...:-)

Pour ma part, je n'ai jamais persécuté les garçons...
Je n'ai pas, non plus, la moindre fibre "médicale"...

Mais j'ai pu observer, que, souvent, à la maison, tout du moins,
il y a plus de "patronnes" que de "patrons"...

Faut-il en conclure que face au patriarcat sociétal, les "miss" ont, pour compenser l'injustice, instauré un matriarcat domestique ?

Il faudrait faire une étude sociologique...:-)

Écrit par : La Licorne | mardi, 11 mai 2021

Le matriarcat domestique est une réalité évidente. Et ce n'est pas d'hier.

Quand j'étais gosse j'ai entendu plusieurs fois par des femmes ce propos, plus ou moins s'exprimer ainsi :
— à la maison ! C'est moi qui porte le pantalon !
Comme ces dames étaient toujours en jupes… je ne pigeais pas vraiment !Certains contremaîtres sévères à l'usine filaient doux à la maison…

Adulte dans un de mes boulots, début des années 70, il arrivait qu'on prenne un pot au bistro entre nous avant de rentrer. Je me souviens de la femme d'un collègue qui venait le rechercher assez vertement : — Rentre ! On t'attend à la maison !
Et je précise qu'il n'était pas 22 heures !

Écrit par : alainx | mercredi, 12 mai 2021

Moi ? Faire bouffer des sauterelles à mes amoureux ? J'ai bien trop de respect...pour les sauterelles ! ;-)
Je me suis juste contentée de citer Pagnol.
Mais allez, dis tout de suite que ça ne t'a jamais plu de te faire un peu tourner en bourrique par une fille... Et je ne te croirai pas.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆

Écrit par : Célestine | mercredi, 12 mai 2021

Les commentaires sont fermés.